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  les facteurs de variation de la conduite de l'élevage ovin

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ibtissam zoo

ibtissam zoo


Messages : 7
Date d'inscription : 12/12/2010
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 les facteurs de variation de la conduite de l'élevage ovin  Empty
MessageSujet: les facteurs de variation de la conduite de l'élevage ovin     les facteurs de variation de la conduite de l'élevage ovin  EmptyMer 22 Déc - 14:47

salam alaykom Smile salut à tous le monde ...
voila une partie de mon projet de fin d'étude et qui concerne la conduite d'elevage ovin ... pour toute discussion Question je suis à votre entiere disposition .....

Chapitre II: Les facteurs de variation de la conduite de l'élevage ovin:

1.Conduite de l'alimentation:

L’alimentation est variable selon l'âge, l'état physiologique de l’animal et la saison (Ouattara, 2001).

1.1 L'alimentation des agneaux :

1.1.1 Colostrum: (définition et importance)

Le colostrum (léba) est le premier lait produit par la mère après la mise bas, c'est un véritable aliment de démarrage (Gilbert, 2002). D'après (Michel, 2004) Tous les agneaux doivent absolument absorber le colostrum le plut tôt possible (avant 24 heures), car il sont dépourvus de défense immunitaires; si l'agneau est trop faible le colostrum sera administré à la sonde. Il est possible d'évaluer sa richesse aux anticorps qui ont une durée d'absorption au niveau intestinal d'environ 48 heures à l'aide d'un Pèse Colostrum (photo n°1) (pour bien éclaircir son mode d'emploi voir l'annexe n° 1).







Photo n °1: Pèse colostrum. source (Maud ,2006).



En outre, le phénomène de thermogenèse ( Production de chaleur) est déclenché par un constituant du colostrum de la brebis., (John, 1999), Selon (Maud, 2006) Son apport énergétiquepour la thermogenèse est de (2 Kcal/ml); une insuffisance de colostrum (ou une prise trop tardive) peut permettre l'ingestion de nombreux bactéries, provoquant d'autres pathologies, ces dernières présentent des pertes potentielles de croissance pour les jeunes animaux ( Picoux, 1994; Blanchain, 2005) .Il est donc indispensable que l'agneau tète régulièrement sa mère durant les premières journées qui suivent la naissance.

Si la mère n'a pas suffisamment de lait ou si elle a eu plusieurs agneaux, il faudra envisager l'allaitement artificielle (Michel, 2004) ; l’allaitement artificiel est utilisé encore en cas de mammites, ou de la mort de la mère aussi en cas de race prolifique ( Dudouet, 2003).

1.1.2 L'allaitement artificiel :

La suppression du lait maternel demande de prendre les précautions suivantes:

·Ne pas laisser l'agneau téter trop longtemps sa mère pour lui apprendre plus facilement à téter une tétine artificielle ;

·Pratiquer une transition progressive sur plusieurs jours d'un lait à l'autre ;

·Eviter le cumul de plusieurs stress (Gilbert, 2002).

La distribution se fait par divers appareils, si l'on ne souhaite pas avoir de surprises, suivre le mode d'emploi indiqué sur l'étiquette fixée au sac d'allaitement.

Cette technique permet de sauver des agneaux orphelins et assure une croissance correcte pour les agneaux ( Dudouet, 2003).

1.2 L'alimentation du jeune mouton :



A partir de deux semaines environ, l'agneau commence à absorber de la nourriture solide et la panse se développe (Larose et Maisonneuve, 1993); le nouveau régime se compose de foin de bonne qualité donné à volonté avec un aliment concentré.

Pour une meilleure croissance des jeunes, leur ration doit contenir par kg de matière sèche, plus de 0,8 unité fourragère (INRA, 1988), et 16% de matière azotées totales; jusqu'à présent les besoins de nos animaux ont toujours été estimés en utilisant les tables d'alimentation étrangères établies pour des races différentes élevées dans des conditions autres que les nôtres (Hamdaoui, 2000).



Pour couvrir les besoins en matière azotée d'un jeune animal en croissance, l'aliment complémentaire se compose en général d'un mélange de céréales et de tourteaux (Gilbert, 2002) ; chaque ration doit être formulée de manière à répondre aux besoins propres aux groupes d'animaux considérés (Christophe, 2003). Les rations utilisées sont à base de céréales (mais, orge, avoine), de luzerne ou de pulpe, de complément azotée et de matière minérale (Larousse agricole, 2002); dans notre pays selon (Ouachem et Nouicer, 2006), les pailles de céréales sont en grandes quantités et constituent l'essentielle des rations de base offerts aux ruminants.

Il est intéressant de signaler que plusieurs stimulateurs de croissance de jeunes moutons peuvent être aussi utilisés, citons les antibiotiques, son usage en faibles doses et pendant des périodes prolongées peut accélérer le gain de poids en changeant la composition de la flore du tube digestif d'une manière favorable à la croissance; la façon dont la flore est modifiée fait l'objet de débats (Kim, 2006); nombreux sont ceux qui estiment que cette l'utilisation est non thérapeutique, pour (Ouachem et al ,2005, 2006) l'argile (smectite) constitue une alternative pouvant mettre fin à l’emploi d'antibiotique ; ceux -ci ont montré l'importance de l'argile en tant qu 'additif alimentaire biologique qui améliore le métabolisme du rumen. Enfin selon des études réalisées sous les conditions des oasis Tunisiennes (Rekik et al, 2007) une amélioration de la conduite, principalement alimentaire, peut améliorer davantage les performances de croissance des agneaux comme cela a été rapporté par Nianogo, (1995).

Un autre aspect d'alimentation nécessite d'être cité c'est l'abreuvement.

1.3 L'abreuvement :

Le rôle et l'importance de l'eau en élevage sont fondamentales dans l'accomplissement des fonctions vitales de l'organisme, c'est le principal constituant de l'organisme, il est rare d'observer une consommation journalière supérieur à 5L pour les ovins (Jean Piere, 2005), mais il est souhaitable de laisser en permanence de l'eau, et de bonne qualité à la disposition des animaux en production (Jarrige, 1988), les besoins de l'espèce ovine en eau sont indiqués dans le tableau ci-dessous .

Tableau n° 1: valeurs approximatives des quantités d'eau total ingérées par les ovins en stabulation hivernale (t°<15°c)[1].
Catégorie de l' animal
Quantité d'eau en Kg/Kg de MS ingérée

Ovin en croissance à l'engraissement
2

Brebis à l'entretien ou en début de gestation
2.0 - 2.5

Brebis en fin de gestation :1 agneau , 2 ou 3 agneaux
3.0 - 3.5 , 3.5 - 4.5

Brebis en lactation: 1er mois , mois suivants

4 - 4.5 , 3 – 4


Source : (Jarrige , 1988).

2. Sevrage des agneaux:

Le sevrage est la période de transition d'une alimentation lactée à une alimentation exclusivement fourragère, occasionne le plus souvent "la crise de sevrage" caractérisée par un ralentissement temporaire de la croissance et par une perte de poids (Gbangboche et al, 2005).

Le sevrage est une suppression de l'alimentation lactée pour le jeune animal et arrêt de l'allaitement pour la mère (Larousse Agricole, 2002); elle peut être réalisé quelque soit le mode d'allaitement maternelle ou artificielle; elle se passe mieux si elle est préparé, (Dudouet, 2003) ; d'après Jarrige, (1988) à partir de 5 à 6 semaines sous réserve que les agneaux aient doublé leur poids à la naissance et apprit a consommer des aliments secs 200 à 250g /agneau /jour, si ces conditions sont respectées la suppression du lait brutale ou progressive n'a pas d'effet sensible sur la vitesse de croissance; Selon Soltner, (1986) on distingue trois types de sevrages : le sevrage tardif, sevrage semi- tardif et le sevrage précoce (cité par Laggoune, 2002). En élevage extensif, où seule de la nourriture solide de qualité inférieure est disponible, les agneaux sont sevrés vers six mois, par contre dans les troupeaux intensifs où l'intervalle d'agnelage est inférieur à un an, les agneaux sont sevrés à deux ou trois mois. (Larose et Maisonneuve, 1993).

3. La mortalité des agneaux :

La mortalité des agneaux constitue le principale facteur de baisse de la productivité, elle est influencée par de nombreux facteurs qui sont: le troupeau, la brebis, le type de naissance, le poids à la naissance, l’année de naissance et la saison de naissance (Gbangboche et al, 2005).

Plus de la moitié du taux de mortalité des agneaux se situe autour de la naissance; bien que les causes soient souvent multiples, le poids des agneaux à la naissance joue un rôle prépondérant: telle est la principale conclusion d'une récente étude réalisée sur 6134 agneaux nés et élevés sur le site expérimentale du Mourier Ciirpo et issus de mère de race bouchère ou d'un croisement à partir de type prolifique ''c'est le poids des agneaux à la naissance qui fait toute la différence’’. Une autre étude réalisée sur la ferme expérimentale de Carmejane avec des brebis de race rustique conduit à la même conclusion (Laurence, 2009) cité dans la revue "pâtre "; de la même manière, il a été montré que plus l'agneau est grand à la naissance, plus il a de chances de survivre (figure n°1). Pour cela une alimentation équilibrée pendant la gestation et pendant les derniers mois de gestation, en particulier au court des trois dernières semaines, permettra d’augmenter le poids à la naissance autour de 5 kg, avec en parallèle une diminution du taux de mortalité des agneaux (Dekhili 2003; Laurence, 2009); certaines études suggèrent même d’inclure le poids à la naissance dans les critères de sélection,(Benyoucef et al, 1998; Gbangboche et al , 2005) .



Figure n ° 1 : rapport entre la mortalité des agneaux et le poids à la naissance.

Source: ( Larose et Maisonneuve, 1993).

4. Conduite de la reproduction :

4.1 Particularités de la reproduction chez la brebis :

4.1.1 La saison sexuelle :

La brebis se caractérise par une reproduction saisonnière, car elle est sensible à la lumière; la saison des accouplements correspond à la période des jours décroissants (Michel, 2004); sa durée de gestation est de 5 mois +/- une semaine avec une moyenne de 147 jours. La puberté intervient en moyenne vers l'âge de 6 mois avec une variation selon les races et la période d'année. Après la mise bas (agnelage), la brebis subit un repos sexuelle liée à la lactation appelé anoestrus post-partum alors que l'anœstrus (dioestrus) saisonnier à lieu théoriquement en période de jours croissantes (fin d’hivers, début printemps) (Soltner, 1986), d'après Larose et Maisonneuve , (1993) il existe deux causes majeures d'anœstrus:

- la mauvaise qualité de l'alimentation;

-la photopériode, ou longueur du jour.

Pour la Ouled Djellal, elle est selon Tennah, (1997) une race dessaisonnée ne présente pas des périodes d’intensité sexuelle, la saison sexuelle étant très longue avec deux périodes de lutte, printemps et début d’été (de Mars à Juillet) et en automne (de Septembre à Novembre), cette particularité permet à l'éleveur de produire des agneaux de bergerie en réalisant une lutte à contre –saison (Dudouet, 2003).

4.1.2 Le cycle œstrien et ovarien (le cycle sexuel):

Le cycle sexuel (schéma n° 2) comprend le cycle ovarien et le cycle oestrien (ce dernier correspondant à l’intervalle entre deux périodes de chaleurs consécutives) d'une durée moyenne de 17 jours (+/- 2 jours), il se divise en trois périodes :

a)L'oestrus (les chaleurs):

A la fin du cycle sexuel, la femelle entre en chaleurs, la durée de l'oestrus varie de 36 à 40 heures (elle est plus longue chez les brebis adultes que chez les agnelles), elle varie aussi selon la race; 20 heure à 30 heures après le début de ces chaleurs l'ovulation aura lieu. (Dudouet, 2003; Michel, 2004).

b)La phase lutéale (2 à 14 jours):

Après l'ovulation le follicule se transforme en corps jaune qui va produire de la progestérone tout au long de la phase lutéale, celle-ci a pour rôle de maintenir l'embryon dans l'utérus et de bloquer la libération d'hormones gonadotropes par l'hypophyse. S'il y a fécondation, le corps jaune devient un corps jaune de gestation en produisant constamment de la progestérone (Dudouet, 2003). c)La phase prèovulatoire (15 à 17 jours):

S'il n'y a pas fécondation, le corps jaune régresse sous l'action de prostaglandines et de nouveau follicules vont à nouveau se développer pour le futur cycle (Dudouet, 2003).

Phase lutéale (éponge vaginale 14 j) phase préovulation



Schéma n°2: représentation du cycle œstral chez les brebis. (Source: CEPOQ, 2008 )

4.2 La synchronisation des chaleurs:

4.2.1 Définition:

La Synchronisation des chaleurs (Synonyme: groupage de chaleurs Larousse Agricole, 2002) est définie comme étant une méthode consistant à faire débuter à un moment désiré par l'éleveur un cycle sexuel chez une femelle déjà cyclique ou non. (Ghozlane, 2004).

4.2.2 Méthodes non hormonales:

4.2.2.1 L’effet bélier :

L'introduction de béliers entiers ou de leurs substituts (mâles castrés et traités aux stéroïdes, femelles traitées aux androgènes, ou odeur des béliers) dans un troupeau de femelles non cyclées, induit l'ovulation chez la grande majorité des brebis, en outre il a été montré que certains facteurs peuvent modifier la réponse des brebis, ces facteurs sont nombreux: l'alimentation (Chemineau, 1983), l' âge et le poids des brebis (Rattray et al) cités par (Abdenneri et Khaldi, 1991). Selon Lahlou-Kassi et al, (1989), l'effet bélier reste le moyen le plus simple et le plus économique pour avancer le début de la saison sexuelle et synchroniser les saillies sans faire appel à une thérapeutique hormonale.

4.2.2.2 Le flushing : « coup de fouet ››



Ou préparation à la lutte, c’est une légère suralimentation énergétique avant l’introduction des béliers, et soutient cet effet (Soltner, 1986; Dudouet 2003), il faut signaler que le passage d’une alimentation abondante à une sous alimentation avant une période de lutte et les semaines suivantes a un effet catastrophique sur les performances (PAQUAY et al 2004). Selon Larose et Maisonneuve (1993) cette pratique est rare dans les troupeaux tropicaux, en raison notamment de la quantité limitée de nourriture.

4.2.3 Méthode Hormonale :
4.2.3.1 L'éponges vaginale :


a) Principe:



Cette technique a pour principe de prolonger la phase lutéale (à l'aide d'un progestagene) qui correspond à la durée de vie du corps jaune jusqu'à ce que tout le corps jaune est régressé et disparu (Dudouet, 2003). Elle se pratique habituellement avec deux types d’éponges des dispositifs imprégnés de 30 mg d’Acétate de Fluorogestone (FGA) pour une utilisation en contre-saison sexuelle (femelles en anoestrusphysiologique) et des éponges dosées à 40 mg de FGA en saison sexuelle (femelles cyclées) ( Ninot et al, 2007).

A l'arrêt du traitement progestatif sur un lot de brebis, les femelles se retrouvent toutes au début de la phase folliculaire. Pour des femelles en anoestrus (saisonnier ou de lactation), l'utilisation de PMSG[2] est nécessaire à la fin du traitement progestagene pour assurer une bonne fertilité des brebis(François, 2006). Selon (Benyounes, 2008) quelle que soit la saison, le traitement incluant la PMSG, a été plus efficace, particulièrement pour l’amélioration de la prolificité.





b) Description de procédure :



Les éponges polyuréthane imprégnées de progestagene de synthèse (cronolone ou FGA) sont placées dans le vagin (12 à14 jours), son principe est de créer un cycle sexuel normal (schéma n°2), en imitant les conditions hormonales retrouvées durant les différentes périodes du cycle, au moment de leurs retraits on injecte une dose de PMSG qui sera en fonction des races, d'époque, et de la catégorie des animaux, de leur prolificité précédente…..). (Dudouet, 2003; François, 2006). Il est recommandé d'attendre 48 heures après le retrait de l'éponge avant d'introduire les béliers avec les brebis; si la lutte est libre ceci peut poser plusieurs problèmes :

1-Compétition entre les béliers puisque la période des chaleurs est limitée et le nombre de brebis en chaleur est élevé ;

2-Attroupement des brebis en chaleurs autour de chaque mâle d’où perte d'efficacité du bélier ;

3-Certaines brebis seront préférées à d'autres, ainsi il peut arriver que les premières à venir en chaleurs soient saillies plusieurs fois alors que les seconds seront ignorées par les béliers (François, 2006).

c) Les avantages et les inconvénients :

Cette technique est très efficace en tout temps de l'année elle permet : de grouper les agnelages à une période choisie ce qui facilite la survie et les interventions, c'est présentement la seule technique qui permet de provoquer l'ovulation d'un groupe de brebis à intervalle très court; elle améliore la productivité en améliorant la prolificité (Dudouet, 2003, François 2006); elle assure une bonne homogénéisation du produit des troupeaux en facilitant leur conduite (Harkat & Lafri, 2007), elle permet, d'envisager la reproduction à contre saison pour des raisons photopériodes (Jean, 2005),et aussi le développement de l'IA (l'insémination artificielle ) (Jouy, 1997).

Cependant; Cette méthode présente des inconvénients techniques (manipulations, coût, anticorps anti-PSMG); si la lutte est libre, ceci peut poser aussi plusieurs problèmes (nous avons déjà les signaux précédemment ) finalement, plus la dose de PMSG est élevée plus les risques de naissance multiples augmentent, ce qui peut causer de mauvaises surprises aux éleveurs peu habitué à gérer les portés multiples.(Delmotte, 2007 et François, 2006).



4.2.3.2 Traitement à base de mélatonine :



Celle-ci est une hormone ‹‹donneur de temps››, un traitement par mélatonine est interprété comme un jour court stimulant l'ovaire (Ghozlane, 2004); le traitement mélatonine semble pouvoir s'appliquer à la race Ouled Djellal pour améliorer le taux de prolificité des brebis mises en lutte en contre saison (Abbas et al, 2004). Chez le bélier la mélatonine, administrée pendant la période de longues journées, stimule la croissance des testicules de la même manière qu'en journées courtes ( Lahlou et Boukhliq, 1989).

4.3 Les paramètres de reproductions chez les ovins:

4.3.1 La Fertilité :

La fertilité d'un troupeau est l'aptitude de ce troupeau à être fécondé en un minimum de saillie ou d'insémination (Dudouet, 2003). L'obtention d'une bonne fertilité dépend largement de certaines conditions, comme l'alimentation et l'état physiologique de la femelle ; elle est située entre 70 et 90% chez la race Ouled Djellal (Attia, 1992), la fertilité est exprimé par: Taux de fertilité =Nombre des brebis agnelantes *100 / Nombre des brebis mises à la lutte.

4.3.2 La Prolificité :

C'est l'aptitude d'un animal à procréer un grand nombre de descendants (Dudouet, 2003) donc la prolificité est une composante importante de la productivité du troupeau (Baelden et al, 2005), elle est en moyenne de 110% chez la raceOuled Djellal(Chellig, 1992).

la prolificité est exprimée par :

Taux de prolificité : Nombre d'agneaux nés*100 / Nombre des brebis agnelantes.

4.3.3 La Fécondité:

La fécondité est l'aptitude d'un individu à émettre un ou plusieurs gamètes capables de féconder ou d'être fécondées, c'est une aptitude globale, qui tient compte de la fertilité et la prolificité (Dudouet , 2003 ).

Taux de fécondité = Nombre d'agneaux nés*100 / Nombre des brebis mises à la lutte.

4.3.4 Le taux de sevrage:

C'est le nombre d'agneau qui atteint l'âge de trois mois, le taux de sevrage est exprimé par :

T.S= Nombre d'agneaux sevrés*100/Nombre d'agneaux nés.

Chez la race Ouled Djellal le T.S est de 80% (en élevage sédentaire ) ,(Chellig , 1992).



4.3.5 La productivité numérique :

La productivité numérique est définie comme étant le nombre d'agneaux vivants par brebis et par an, pour les résultats de Dekhili (2004) ce taux est de 122% chez la race Ouled Djellal. TPN = Nombre des agneaux élevé (vendus ou conservés)*100 / Nombre des brebis saillies.







4.3.6 La Productivité pondérale :

La productivité pondérale par agnelage chez les ovins est la résultante de plusieurs composantes, la fertilité et la prolificité des brebis, la viabilité et le poids desagneaux. Parmi toutes ces composantes il semble que c'est la prolificité qui a l'impact le plus important sur la productivité. On calcule la productivité pondérale en multipliant la productivité numérique par le poids moyen des jeunes au sevrage (Dudouet, 2003). Taux de productivité pondérale = Le poids au sevrage en Kg ×TPN.





[1] :Quantités à augmenter de 30 p.100,50p.100 et 100 p.100 respectivement pour des t° de 20°,25 et 30°c.


[2]Sad prégnant mare serum gonadotropine):extraite du sérum ou de l'urine de jument gestante a un rôle similaire à la FSH(François ,2006), appelée aussi ECG (Equine Chorionic Gonadotropin).
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aDmin
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MessageSujet: Re: les facteurs de variation de la conduite de l'élevage ovin     les facteurs de variation de la conduite de l'élevage ovin  EmptyJeu 23 Déc - 16:24

Nous ne vous remeircirons jamais assez pour ce que vous venez de partager sur le forum; moi meme le premeir concerné de ce fait....merci!!
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bodo




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MessageSujet: Re: les facteurs de variation de la conduite de l'élevage ovin     les facteurs de variation de la conduite de l'élevage ovin  EmptyJeu 23 Déc - 16:28

merci bcps j ai bcps aprécier,ça va surment nous aider nous zootechnicien Cool
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MessageSujet: Re: les facteurs de variation de la conduite de l'élevage ovin     les facteurs de variation de la conduite de l'élevage ovin  Empty

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